ANDERLECHT           -           MOUSCRON

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Le Club encore battu.

Le Club, sans Stijnen, Vermant et Klukowski, ne s'est semble-t-il pas remis de son match contre Anderlecht. Mons se révelait la meilleure équipe en première période, en s'infiltrant notamment par les flancs. Duarte empêchait Priske de faire 0-1. Daerden butait sur Berthelin. Mons dictait a loi mais manquait de finition.

Le Club de Bruges prenait plus d'initiatives en seconde période. Le niveau de la rencontre montait d'un cran. Alors que les Dragons semblaient être mis sous pression, le but tombait pour les locaux. Brahami concluait victorieusement une belle action sur un service de Dalmat. Janevski faisait monter Yulu-Matondo et Salou au jeu, mais cela n'y changeait rien. Victoire pour Mons, et nouveau revers pour le Club.

Un penalty fait la décision

A l'issue de la première période, le marquoir affichait le score de 0-0. Les deux équipes s'étaient pourtant chacune procuré de sérieuses occasions (Christ pour les Carolos et Olufade pour les visiteurs) et Stoica exigeait même un penalty après un contact avec Orlando dans les seize mètres.

En seconde période, la physionomie du match ne changeait guère. Les Zèbres se forgaient plusieurs occasions franches de but sans parvenir à les convertir, et de son côté, La Gantoise tentait de répliquer sans succès.

En fin de rencontre, le défenseur de La Gantoise Domoraud touchait le cuir de la main dans les seize mètres.

Akgul se chargeait de convertir le penalty pour faire 1-0. Voilà qui met fin à une série de huit matchs sans défaite pour La Gantoise.

Le Club Brugeois loupe le coche

L'affiche de cette 21ème journée proposait donc l'alléchant Club Brugeois-Anderlecht au menu. Auteur jusqu'ici d'une saison en demi-teinte, le club de la Venise du Nord a pris un virage, du moins il l'espère, en limogeant le trio Ferrera-Van der Elst-Degryse il y a quinze jours. Cedomir Janevski a ainsi été intronisé. Avec succès lors de sa première rencontre avec une victoire à Beveren, sans toutefois convaincre. Face à Anderlecht, qui restait sur cinq succès d'affilée et leader à l'aube du week-end, le Club alignait en pointe Balaban-Ishiaku, Blondel prenant place sur le banc. Côté mauve et blanc, Vercauteren pouvait compter sur un groupe au complet, Goor tenant finalement sa place, tout comme Frutos.

Depuis sa prise en fonction, Janevski s'est essentiellement attaché à redonner confiance à ses joueurs. Visiblement, il y est parvenu. Les Blauw en Zwart entamaient la rencontre par le bon bout et dominaient. Les Mauves et Blancs attendaient eux les Brugeois et misaient sur le contre. Cette tactique ne s'avérait cependant guère payante. Bien en place, les Brugeois se ménageaient plusieurs occasions, notamment par Balaban. Peu après la demi-heure, le Croate frappait d'ailleurs un coup franc dont il a le secret: le ballon heurtait la transversale mais, au rebond, Clement se montrait plus promptque les défenseurs anderlechtois et déviait pour Ishiaku qui poussait le cuir dans le but. 1-0, score au repos.

La seconde période reprenait avec les 22 mêmes acteurs. La physionomie de la partie ne changeait d'ailleurs pas. Anderlecht ne parvenait pas (ne voulait pas ?) hausser le ton. Bruges conservait sa main mise sur les débats et profitait des trop nombreux espaces, notamment sur les flancs. Une minute avant de céder sa place, Ishiaku recevait un bon ballon au second poteau et doublait alors la mise. A 2-0, les Anderlechtois devaient cette fois réagir, ou 'mourir'. La montée au jeu de Hassan permettait aux Mauves de se montrer plus actifs et créatifs. A la 78ème, sur un coup de coin forcé par... Hassan, Juhasz devançait Verbauwhede pour réduire la marque et relancer le suspense.

Anderlecht dominait logiquement les dix dernières minutes de jeu. Bruges tenait cependant les trois points, jusqu'à une minute du terme. Le syndrôme du Standard refaisait effectivement surface côté brugeois: consécutivement à une longue remise en touche, Frutos plaçait sa tête pour égaliser et offrir un point au club bruxellois.

LA REMONTE DE MOUSCRON

La réception de Beveren au Canonnier voyait Ariel Jacobs prendre place sur le banc de Mouscron pour la première fois depuis son intronisation. Si les dirigeants hurlus misaient probablement sur le traditionnel effet psychologique, il n'en était rien en début de match. Mouscron a en effet peiné au cours de la première période. Beveren, qui éprouve généralement des difficultés à marquer, trouvait cette fois le chemin des filets mouscronnois à deux reprises, par Gervinho et Seka.

Le nouveau mentor hurlu profitait certainement du quart d'heure de repos pour recadrer ses joueurs. Les Mouscronnois affichaient en tout cas un visage plus séduisant dès la reprise. Tomou réduisait ainsi d'abord la marque à la 55ème. Custovic retrouvait ensuite ses sensations de buteur et inversait la tendance au marquoir en faisant mouche aux 61ème et 69ème minutes de jeu. L'attaquant serbe soignait encore ses stats en toute fin de match pour fixer le score final à 4-2.

Mouscron s'impose, se rassure et se relance en décrochant son premier succès depuis le mois de novembre. Il était donc temps.

Lokeren tenu en échec

Sur sa pelouse du Daknam, Lokeren s'est créé les meilleures occasions de la première période. Tambwe et El Mouataz pêchaient cependant à la conclusion. Roulers ne mettait pour sa part que rarement le nez à la fenêtre et subissait le jeu.

Cinq minutes après la reprise, Lokeren trouvait cette fois la faille, par l'intermédiaire de Mbayo. La joie des Waeslandiens n'était que de courte durée: Dufoor égalisait en effet quelques minutes plus tard. Malgré l'une ou l'autre possibilité en fin de match, Lokeren ne reprenait pas la main et se contentait dès lors du point du partage.

Le quart d'heure genkois

Battu au Standard lors de la journée précédente, Genk avait à coeur de se relancer aux dépens du Cercle de Bruges. Le moins que l'on puisse écrire, c'est que les Limbourgeois n'ont pas douté longtemps, malgré les absences de Cornelis, Mikulic et Vandenbergh (suspendus).

Au terme du premier quart d'heure de jeu, le marquoir du Fénixstadion affichait déjà 3-0. Après un premier but annulé pour hors jeu, Soetaers a ouvert la marque dès la quatrième minute de jeu. Ljubojevic  et Haroun trouvaient donc encore le chemin des filets brugeois à deux reprises, en deux minutes.

A 3-0, le Cercle était logiquement k.o. La suite de la rencontre, bien que débridée, faisait davantage figure d'entraînement grandeur nature. Quelques occasions émaillaient encore la deuxième période mais Vandendriessche, notamment, se montrait (cette fois) impérial et préservait, si l'on peut dire, le score en l'état.

Le Brussels signe un 8 sur 12

Quelque peu relancé après une victoire et deux partages, le Brussels attendait le Lierse au stade Machtens avec l'intention de prendre les trois points. Revigorés depuis l'arrivée de Kjetil Rekdal, les Lierrois visaient également la victoire, quasi impérative dans leur opération maintien. Ce sont d'ailleurs les visiteurs anversois qui prenaient d'emblée le match à leur compte. Le Lierse dominait et se ménageait les meilleurs occasions de la première période.

Kristof Snelders, ancien joueur du Brussels, déflorait dès lors la marque méritoirement à la 39ème. Culek ne mettait cependant que trois minutes à peine pour rétablir l'égalité.

Après le double sursaut de fin de première mi-temps, le Lierse reprenait sa domination en seconde période. Le Brussels faisait le gros dos et se contentent la plupart du temps de défendre. A vingt minutes du terme, Citony, lancé par Zola, donnait pourtant l'avantage à l'équipe entraînée par Albert Cartier.

Le Lierse tentait le tout pour le tout en fin de match mais le Brussels contrôlait et conservait son avantage jusqu'au coup de sifflet final. Le club du président Johan Vermeersch signe ainsi un six points sur six à domicile.

Les Rats respirent

Germinal Beerschot et Saint-Trond ont disputé une petite première période. Jusqu'à cinq minutes du terme toutefois. Les Canaris trudonnaires prenaient en effet l'avantage suite à un lob asucieux de Mulemo. Cavens rétablissait néanmoins l'égalité quelques instants plus tard, inscrivant au passage son premier but de la saison.

Le premier quart d'heure de la deuxième mi-temps valait ensuite le détour. Sishuba d'abord (1-2), Colman ensuite portaient le score à 2-2. L'intensité montait encore d'un cran par la suite. Hayen écopait ainsi de deux cartons jaunes coup sur coup, le second pour rouspétances. Dans la foulée, De Roeck faisait 3-2 sur coup franc. Peu après l'heure de jeu, King, qui effectuait ses débuts sous le maillot du Germinal, voyait à son tour rouge. A dix contre dix, les Rats conservaient le score en l'état.